Panamalleycat 4


5€
matos de coursier (outils, lock, plan, stylo, casque)
un cerveau et une paire de jambes
wink

programme:
19h registration - au milieu du rond point, porte maillot
20h30 depart

23h-00h trackstand, skids, backwards, sprints, chistole

00h-.... invasion de bar ou footdown...

Infos : forum team urban

Course de coursiers à vélo dans paris, viendez nombreux !

crève ordure


Je ne vois pas ce qu'on aurait besoin d'ajouter à la lecture des mots d'un certain Denis Kessler, dont j'ai eu connaissance chez Jenny.
Je ne vous mets pas sa photo, vous risqueriez de claquer un vaisseau... c'est violent.

Alors bon, l'article en question on peut le trouver chez contre info. Je vous laisse lire, mais en tout état de cause, ces ordures de libéraux ne peuvent plus affirmer comme des veaux qu'ils veulent "réformer" ou "avancer" ... ils veulent détruire, écraser, profiter, au propre et au figuré, amasser tant que leur misérable carcasse est animée par un souffle de vie, ils ont certainement pondu des gosses dont l'avenir leur importe à peu près autant que celui de la dernière connerie à laquelle ils pensent quand ils se torchent.

Le programme politique du CNR, négocié par les participants, sera appliqué par les premiers gouvernements après la libération.

Il restaure et accroit les libertés publiques, crée la sécurité sociale et les retraites, et donne à l’état la maitrise du crédit, de l’énergie et des infrastructures, jettant les bases du modèle social de prospérité partagée qui passera à la postérité sous le nom des « trente glorieuses », années marquées par un développement économique et une élévation du niveau de vie jamais connue jusqu’àlors.

Voila donc ce qui provoque l’ire de M. Kessler.

Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.



Désolé c'est un peu grossier, mais là ...

Une merde pareille ne mérite que de se faire écraser la gueule à coups de tatane...

La face cachée...

Je peste contre nos journalistes, contre la désinformation, contre le ramdam autour de la Coupe du Monde de Rugby, contre les foutages de gueule économiques, écologiques et le désarroi que m'inspire la très grande majorité de nos politques.
En ces temps de manifestation, je voudrais vous livrer les commentaires spontanés d'une fonctionnaire, depuis toujours fidèle à ses valeurs, pour que vous voyiez l'autre face, et pour vous dire que j'aimerais qu'on parle des actions de la Seine Saint Denis autour de cet évènement, où de n'importe quelle action des associations de terrain. Plutôt que des retombées marketing ou de l'engouement général largement monté en mayonnaise par nos médias déchus.
Je suis contente que nous arrivions à la finale car, même si nous sommes
des habitués du tournoi des 6 nations, nous ne sommes pas loin de l'overdose.
En fait, ce qui m'a beaucoup occupée professionnellement, ce sont toutes les
initiatives culturelles et "de mémoire" (une exposition des affiches contre
l'apartheid) que nous avons soutenues ou organisées dans le cadre de l'accueil
en Seine Saint Denis et par la Seine Saint Denis de l'équipe d'Afrique du Sud.
Il y a eu beaucoup d'échanges passionnants avec les artistes, émouvants aussi,
et chaleureux avec les rugbymen. Ces derniers ont rencontré des jeunes joueurs de
nos clubs dans des séances d'entraînement et c'était rigolo de voir nos petits
durs les regarder d'en dessous, bouches bées, et écoutant religieusement les
conseils d'un géant. Toute une provision de souvenirs et d'expériences. Hier, à
midi, autour d'un déjeuner avec le Vice-président, nous nous disions que nous
allions avoir le baby blues.
Je voudrais qu'au lieu de leur cracher à la gueule, à tous ces fonctionnaires, je voudrais qu'on fasse la part des choses et qu'on respecte ceux qui depuis toujours font leur métier par conviction. Il y en a plus qu'on le croit. Ceux qui croit que tous les problèmes de cette planète se résume peu ou proue à une question d'éducation, et qui veulent mettre à la disposition de tous les outils de la construction personnelle. Ceux qui pensent que tous le monde doit avoir ses chances et qui travaille pour que cela soit vrai. Ceux qui militent, se syndiquent, surveillent interpellent, laisse la porte de leur maison ouverte, croient en la solidarité parce qu'eux même la font vivre...
Je me désole et je comprends, au passage, que cette personne que je cite, à 50 ans passés, se lasse de voir tous ces projets, toutes ses actions toujours suspendues, menacées, manipulées, amputées par les politiques et décide d'aller se battre ailleurs que dans la fonction publique...

Mais après tout, qui peut me dire dans quelle institution, sur quel terrain, se font les petites luttes de tous les jours ?

non je n'éteins pas



Mailing liste sur le vélo, un message qui tombe sur un sujet qui semble tenir à coeur les journalistes... 5 minutes pour la planète ... 5 minutes pour montrer son "engagement" ... chaque français ce soir est sommé d'éteindre la lumière.
La mairie rappelle que le conseil de Paris a récemment voté à l'unanimité un Plan climat pour réduire les gaz à effet de serre issus de ses activités propres et du territoire parisien de 75% en 2050 par rapport à 2004.
Ahhhh.... ok, alors comme la mairie a signé un truc, on doit montrer qu'on est contents et que c'est super bien et qu'on est tous concernés et que d'ailleurs tiens pour la peine on va tous balancer nos bagnoles et tout...

Dans l'élan, et ému par cette initiative, le président a décidé de réduire les importations de bouffe inutiles, de relocaliser toutes les activités qui le permettent, de cesser d'exploiter les pays du sud en leur imposant des monocultures pour satisfaire nos seuls besoins de riches et de les aider à remettre sur pied leur agriculture vivrière en mettant en avant les techniques de préservation des sols ...

Ah non... je déconne... non non Attali se masturbe sur la croissance et Lagarde se frotte contre un baril de pétrole.

Alors réaction d'un abonné de la liste :
France Info ; "A la veille du Grenelle de l'environnement, tous les français sont invités à éteindre leur lumière pendant cinq minutes aujourd'hui."

Cette campagne de l'Alliance ne nous aligne-t-elle pas en rang comme de bons petits soldats du sarkozysme ? Laissons-le faire, puisque pour sauver la planète et l'humanité, il suffit d'acheter de nouvelles ampoules et d'éteindre sa douche quand on se savonne.
C'est surtout encore une mesure débile qui reporte sur les citoyens la charge de sauver ce que le système détruit un peu plus chaque jour...
Ce matin encore Lagarde sur France Inter se réjouissait du rapport euro-dollard qui permet d'acheter plein plein de pétrole et de notre puissance nucléaire ... dans un contexte ou Attali propose plus de grandes surface et veut "sauver" la croissance, éteindre sa lumière 5 minutes, c'est en effet un formidable élan de soumission volontaire à ce modèle de merde et à ce président des riches ...

Donc non, j'éteindrai pas ma lumière, de toute façon je suis pas chez moi, et si je devais attendre un article de l'AFP pour éteindre chez moi quand c'est nécessaire, je serais bien con (mais bon, ça c'est pas exclu non plus).

Tant qu'on continuera à se foutre de notre gueule, tant qu'on nous vendra d'un côté l'amour de l'environnement et le développement durable, et de l'autre le besoin de croissance de compétitivité de concurrence libre et non faussée, de cout du travail, de pouvoir d'achat, d'immigration utile... bah ils pourront toujours aller crever au goulag.

5 minutes pour la planète, c'est le paquet de café "équitable" en haut de votre caddie de grande surface, c'est de la connerie pure et simple.

foutage de gueule

Bon, petite revue de presse audio (ça existe ça ?).

Ce matin, France Inter, entretien très controversé avec Christine Lagarde ...

Nan je déconne, elle s'est fait lustrer la raie de la plus belle façon, ça va de soi.

Alors, en quoi ce gouvernement se fout de votre gueule ? Bien Lagarde va vous l'expliquer.

Alors qu'on ne parle plus trop de cette farce du Grenelle de l'Environnement, notre chère ministre des plus riches nous explique que oui, les Français vont bien voir sur leur fiche de paie que les salaires d'en bas ont augmenté ! (ouais ceux qui ont pu faire des heures sup) et alors que certains se creusent le cerveau sur l'environnement, Lagarde nous rassure, le rapport entre Euro et Dollard nous permettra d'acheter plein de pétrole moins cher.

Pourquoi ?

Mais parce que d'après elle, 80% de notre énergie "industrielle" est fournie par la merveille qu'est le nucléaire...

euh, là ça dérape sur France Inter, Demorand lui colle une grosse baffe en pleine gueule en hurlant "t'es pas un peu conne toi ? c'est quoi ce vieux mensonge ? 17% à peine de notre énergie vient du nucléaire ! alors ça sert à quoi ces chiffres stupides ? !!!"

Nan je déconne en fait il a du opiner du chef et repasser un coup de langue sur son ... non je le dis pas.

On voit donc la logique du bordel hein... protégeons l'environnement mais continuons à consommer toujours plus, à brûler toujours plus de pétrole... le foutage de gueule absolu. Protégés que nous sommes par la beauté clinique de l'énergie atomique.

Autre foutage de gueule, en lien avec cette société qui tourne sans fin autour d'un seul axe : la consommation. Je vous conseille de lire tous les jours voir 8 fois par jour le site de Seb' Font' (je vérifierai les liens sortant de ce joli blog et je prépare le splace au goulag en conséquence), et en particulier les article récents au sujet de Guy Moquet et de Gandhi. Notez l'ironie qui fait causer l'infet Attali au sujet d'un mec qui visiblement honnissait cette société de consommation. Mais alors les crétins libéraux (PS-centre-UMP) si ils écoutaient vraiment ce genre de pensée ne pourraient plus se gargariser de concurrence libre et non faussée, de délocalisation, de camions à travers l'europe, d'avion partout, et ils ne pourraient plus disqualifier d'office les tenants d'une réflexion sur le décroissance ...

Non non, sachez bien qu'on peut croitre sans arrêt, plus pour plus pour plus (insérez les verbes travailler, crever, consommer où vous voulez).

Bon, au sujet de Guy Moquet, petit rappel de l'ami Joseph, qui renvoit également à cette mise au point de SEb' Font' ...

Allez, y'a sûrement plein de trucs à acheter aujourd'hui ...

OGM et pédagogie


Alors aujourdh'ui, un peu de pédagogie pour les débiles !

Les OGM, vous n'aimez pas.

Mais avez vous bien compris ?

Non bien sûr, vous êtes le peuple, vous êtes une bande sympa mais un peu conne, des ahuris qui ne comprennent pas grand chose, car comme on essaie de vous le répeter, tout ça est complexe, tout ça est important, tout ça est un enjeu économique, une sorte de domination du monde, le genre si on le fait pas on sera à la traine, enfin tout ce qu'on essaie de vous apprendre dans les médias chaque jour.

Les OGM, Libé va vous expliquer, et en vieille france même pour les crétins que vous êtes, puisque vous ne comprenez que les grosses comparaisons bien grasses !

Nouveaux risques, nouvelle gouvernance… Décidément, nouveau est l’adjectif favori des déclarations d’intention de Grenelle. Nouveau, vraiment ? Mais nouveau par rapport à quoi, et à quand ? Associer des non experts à une concertation dans des domaines d’intérêt public n’est pas d’une nouveauté radicale.
Ca commence pas mal hein ?

Voilà, des non experts, on prépare le terrain, c'est à dire qu'on voit déjà qu'il y a d'un côté les experts qui ont raison, qui n'ont pas d'interêt autre que celui de la science et la santé publique et les petites fleurs, et de l'autre les connards.

Ca vous fait pas un peu penser au TCE ? hein ? Le peuple crétin qui vote comme un ... crétin. Les journalistes heureusement sont là pour nous expliquer.
Experts.On est face à un problème de santé publique – quand les trois livres de pain quotidien fournissent la majorité des calories – et face à une incertitude scientifique – avant Pasteur, on ne comprend guère les phénomènes de fermentation. Levain ou levure ? Ce pain génériquement modifié qui agite l’opinion mobilise les décideurs.
Ah... grand journalisme, merveille de la sémantique... On a un problème de santé publique, qui confirme que les experts sont gentils et se préoccupent du peuple, Pasteur, on l'aime, on va pas le remettre en cause Pasteur hein ! Et là attention "pain génériquement modifié" ... oulà le mec c'est fait un claquage de cerveau pour pondre une pareille connerie ! Mais parès tout, l'explication et l'acceptation est à ce prix j'imagine.

La suite est intéressante

Décalage. A l’issue de la conférence, la réponse est consensuelle : non au pain à la levure ! Un an après, en mars 1670, le Parlement rend son arrêt. Il permet l’utilisation de la levure, sous condition : «faisant défense d’en employer d’autres que celle qui se fait dans cette ville de Paris, fraîche et non corrompue». On observe le même décalage en 1998, quand la première conférence de consensus organisée en France avait recommandé de ne pas autoriser les OGM contenant des gènes de résistance aux antibiotiques. Or, quelques semaines plus tard, le gouvernement autorisait la mise en culture de nouvelles lignées de maïs…

Hé bah voilà, on arrive à la conclusion, en gros la vérité triomphe quelle que soit l'opposition "profane", qui estcerte différente, à l'époque on interrogeait pas l'opinion, celle sur laquelle se reposent les journalistes à longueur de sondages mais sur laquelle ils crachent à loisir pour sa connerie crasse.

Et donc vous l'aurez compris, un peu comme vos abrutis d'ancêtres ont certainement eu peur de la première roue, vous avez peur des OGM parce que vous ne comprenez rien !

Bon, on met de côté les paramètres d'interêts financiers, les firmes agro-chimiques-semencières, les brevets sur le vivant et les études de toxicité (pourtant pondues par des "experts") ... on met de côté l'avis de chercheurs sur les multiples contaminations irréversibles, sur les procès d'agriculteurs contaminés, sur l'impossibilité de coexistence ...
non non, le problème est simple : si le peuple est contre, c'est qu'il a tort !

Alors votre Grenelle ... enfin vous voyez ce que je veux dire hein !

Un article de Greenpeace sur le film montré plus haut.

Sciences de l'information

Eh, y'a vraiment des diplômes qui porte ce nom, c'est fou quand même. Ce ne sont pas vraiment des journalistes qui font cela, c'est vrai.
Je ne voudrais pas être paranoïaque, mais je viens de retrouver complètement par hasard l'article suivant sur Acrimed, qui vous livrera clefs en main un excellent outil de décodage par temps socialement orageux. J'aurais tendance à penser que ce n'est pas assez...

Je vous livre ici quelques perles de ce lexique. Les lexiques, c'est mon métier, en plus.


Réforme : Quand une réforme proposée est imposée, cela s’appelle « LA réforme ». Et s’opposer à cette réforme devient : le « refus de la réforme ».

Modernisation : synonyme de "réforme" ou de l’effet attendu de "LA réforme". "LA Modernisation" est, par principe, aussi excellente que "LA réforme"... Etc

Privilèges : Désigne les avantages (relatifs) dont disposent certains salariés par comparaison à d’autres, mais non les avantages exorbitants dont disposent les tenanciers de tous les pouvoirs au détriment de ceux sur lesquels ces pouvoirs s’exercent. Les tenanciers des médias, par exemple, disposent de quelques avantages qu’ils doivent à leur seul mérite, tandis que les infirmières, les cheminots ou les enseignants, sont des privilégiés.

Inégalités : Ne désigne que les rapports entre les salariés du public et les salariés du privé. Tous les autres rapports sont « conformes à l’équité ».

Galère : se disait (et peut se dire encore...) des conditions d’existence des salariés privés d’emploi et des jeunes privés d’avenir, vivotant avec des revenus misérables, de boulots précaires en stages de réinsertion, assignés à résidence dans des quartiers désertés par les services public, sans loisirs, et subissant des temps de transports en commun démesurés. Etc

Noir : Qualifie un mardi de grève. On parlera alors de « mardi noir ». Peut également se dire des autres jours de la semaine. « Rouge » est la couleur réservée aux embouteillages des week-end, des départs ou des retours de vacances.

Dialogue social : Se dit des rencontres où un ministre parle aux syndicats, par opposition au « conflit social », comme si le « dialogue » n'était pas généralement de pure forme : destiné à dissimuler ou à désamorcer le « conflit ».

Essoufflement : Se dit de la mobilisation quand on souhaite qu’elle ressemble à ce que l'on en dit.

Ultras : Désigne, notamment au Figaro, les grévistes et les manifestants qui ne se conforment pas au diagnostic d' « essoufflement ». Vaguement synonyme d' « extrême gauche », lui-même synonyme de... au choix !. Autre synonyme : Jusqu'auboutistes.

Contribuables : Nom que porte l'opinion publique quand elle paie des impôts qui servent au service public. Quand l’argent public est dépensé pour consentir des avantages fiscaux aux entreprises, cet argent n’a plus d’origine identifiée. On dira : « les régimes de retraites du secteur public sont payées par les contribuables ». On ne dira pas : « les exonérations de charges consenties aux entreprises sont payées par les contribuables ».

Corporatisme : Mal qui menace n’importe quelle catégorie de salariés qui défend ses droits, à l’exclusion de tenanciers des médias.


J'adore. Vous en voulez encore ? Et voilà !

Au passage vous pouvez signer la pétition sur l'indépendance des médias, on peut rêver...

A ce propos, je vous invite à vous marrer un peu sur le dos de Jean-Michel Aphatie. Il y a quelque jours, je suis tombée sur un billet dans Marianne qui ne lui faisait pas de cadeau... Trop occupée à pester contre les manquements de notre service public, et n'attendant pas grand chose du privé, je ne l'avais pas vu remuer, celui-là. J'ai perdu un peu de temps sur son blog (à chier - c'est que j'aime bien me faire mon idée toute seule, et je peux aussi faire court quand je résume).

Mais qu'est-ce qu'il a lui ? Lui, il se donne entre autres l'étiquette du journaliste dérangeant. Néanmoins, on peut s'interroger car voyez vous, il planne dans l'insoucience la plus folle, pour un militant dangereux : il ne connait pas les syndicats de son métier !!! Sans dec'. Tiens, j'aimerais bien savoir si Mermet est syndiqué, lui... Comme j'aimerais, il faut bien le dire, Acrimed à Cuba...

Mais je m'égare. Mes conclusions, je vous les donne, elles sont au nombre de 2 :
1) le 'h' est mal placé,
2) si on mesure, dans le système physico-socio-actuel, le taux de dérangement émis par un journaliste grâce aux effets directs sur sa grille de programmation, je qualifierais Aphatie d'inopérant : stabilité totale, symbiose totale.

Le matin donc, entre Aphatie et Demorand, c'est à se flinguer. Mais c'est pas possible, on ne peut pas leur laisser le terrain. Hein ?

transfert de masse

Hé ben voilà, j'ai accompli mon devoir !
Hé pis j'ai pas fait semblant hein, un truc comme 12 bouquins, des trucs pour moi et d'autres pour offrir :)
Un bon poids sur le dos quand même hein quand on est cycliste !


Donc vous aussi allez donc au vide grenier de Jenny, c'est à Paris, dans un joli quartier spécial joli blogue !






Sauvez les filles d'une dépression annoncée.

Sauvez la planète d'un gachis de papier.

Sauvez votre âme en lisant des mots avec des lettres dedans !


Viva Chavez

(rien à voir avec le vide grenier)

quoique ...

La relève

Je ne sais pas vous, mais ça me rappelle ma jeunesse... Voire ma petite enfance. Et surtout cela m'émeut beaucoup... Je ne sais pas si c'est la fatigue évidente de Fidel... En tout cas Chavez est très en forme lui, et charismatique. Et ça me plait bien de voir celui qui fait des bras d'honneur au FMI chanter des chansons qui rapellent comme on devrait tous se tenir debout. Les idées bien en place, résolu, et on verra bien ce que ça donnera... Cela m'enthousiame plus que les clichés actuels de mon pays.

Chavez commence en disant que les chansons sont essentielles, fondamentales pour l'esprit... La musique...



Voici les paroles, ce sont des chansons de Alí Primera.

Première chanson - COMANDANTE AMIGO

Comandante Che te mataron / Commandant Che on t'a tué
pero en nosotros dejaron / mais en nous on a laissé
para siempre tu memoria / pour toujours ta mémoire
plasmada en moldes de gloria / devenue un modèle de gloire (approx.)

(Chavez - yo cantaba eso en los cuarteles !/ Moi je chantais ça dans les casernes !)
Caminando entre valles y montañas 
/ Marchant entre monts et vallées
para siempre tu imagen guerrillera
/ pour toujours ton image de guerrillero
y tu sangre corre ya por nuestras venas
/ et ton sang coule encore dans nos veines
y se agiten los techos bolivianos
/ et les foyers boliviens (?bolivariens) s'agitent


Deuxième chanson - HACEN MIL HOMBRES
Hacen mil hombres nacieron 
/ Mille homme naquirent
múltiples como la caña
/ aussi nombreux que les roseaux (de canne à sucre)
las de un niño hombre y pueblo
/ celles d'un enfant, d'un homme et d'un peuple
tus manos son la montaña
/ tes mains sont la montagne
son maestra y Valle Grande
/ elles sont maitresse et Grande Vallée
son guerrilla, son el Granma
/ elles sont guerillera, elles sont le GranMa
son Cuba libre, son Patria
/ elles sont Cuba libre et la patrie


Castro - El GranMa tambien e en la cancion ? / Le GranMa aussi est dans la chanson ??
Chavez - Esta el GranMa ! / Le Granma y est !
Castro - En la lettra ? / Dans les paroles ?
Chavez - y Cuba libre, y la patria... La musica, yo no la puedo, no la puedo llegar Ali Primera, la cancion es maravillosa, despues dice : / Et Cuba libre, et la patrie ... La musique moi je ne peux pas, je ne peux pas chanter comme Ali Primera, mais la chanson est merveilleuse, après ça dit :

Tus manos aún muertas / tes mains, même mortes
están luchando / sont en train de lutter
porque tus manos / parce que tes mains
no te las cortaron rogando / ils n'ont pas demandé pour te les couper


Et le GranMa, c'est l' Órgano Oficial del Comité Central del Partido Comunista de Cuba. Le principal journal cubain...

Ah oui, et 'rogando' vient du verbe rogar, ça veut dire demander formellememt (ex : une audience)... Cela fait sans aucun doute allusion à l'éxecution sommaire du Che.

Mais pour rester dans la touche d'espoir et d'humanité que ceci peut nous inspirer, je vous donne la fin de la conversation...

Chavez - yo canto muy mal, pero canto desde al alma. Tu tambien tu cantaste en Venezuela, en Carabobo. / Moi je chante très mal, mais je chante avec l'âme. Toi aussi tu as chanté au Venezuela, à Carabobo.
Chavez (couvrant Castro) - Te gravaron ? Ils t'ont enregistré ?
Castro - Me echaron del coro ! Ils m'ont jeté du coeur !
Chavez - Te botaron ? Ils t'ont viré ?
Castro (mort de rire) - Si / Oui
Chavez - Desafinibas ? / Tu chantais faux ?
Castro - Alguien noto / Quelqu'un a remarqué...
Etc...


Ma religion

Hier je tombais sur une télévision tierce (les lecteurs avisés comprendront, les autres nageront dans un océan de perplexité) sur une émission genre "spéciale BHL" ... ouh je me dis ça va être du lourd, du costaud, le genre de dégoulinade de platitudes comme on les aime à la télé (que je n'ai pas - ça y est je l'ai dit).
Bon, je vous coneille une pré-lecture des différents articles du génialissime Seb' Font' au sujet de BHL, y'en a quelques uns de bien tendus du slip...


J'ai donc eu droit à une apparition d'Oliver Besancenot (très calme et toujours très intéressant de mon point de vue) trop courte, histoire d'entendre BHL débiter quelques conneries sur la "secte gauchiste". Mais en parlant de secte - prémisse à toute religion - je voudrais parler de ce qui sous-tend le discours débile d'un BHL comme d'autres.

La Croissance.

La croissance, pour un mec comme BHL, il l'a encore dit, en fustigeant la décroissance - ou plutôt l'idée qu'il s'en fait - ou plutôt l'idée qu'il voudrait que ses auditeurs en aient - et ces tarés qui voudraient nous faire revenir à l'âge de pierre ... et bla bla bla...
La croissance c'est une religion, un culte, dont les apôtres sont multiples et omniprésents, le culte d'une pratique hautement destructrice et meurtrière, pas seulement en terme de vies au moment présent ou passé, mais en terme de futur.
Et partout tout le temps on doit s'incliner, louer ses bienfaits que la réalité contredit sans arrêt.

La croissance apporte l'emploi (rapelez moi depuis combien de temps on est en croissance en France et dans le monde)

La croissance apporte la paix, le bonheur, la joie et la liberté.

On dépèche des émissaires spéciaux pour assurer l'avenir de la croissance, un certain Attali par exemple... il faut lire cet article, il y a tout d'un évangile.
Les propositions de M. Attali "s'articulent autour de deux grands axes: accroître la concurrence pour augmenter le pouvoir d'achat et mettre la politique du territoire et du logement au service de la croissance", a déclaré M. Martinon.

Afin de mettre la concurrence "au service du consommateur", le rapport d'étape préconise la création d'une "Autorité de la concurrence", indépendante et unique, ainsi que la possibilité pour certaines "associations représentatives et agréées" de lancer des "actions de groupe". La CLCF recommande toutefois d'encadrer précisément ces "class actions" à la française pour éviter les procédures abusives.
Ahhhhh.... c'est bôooooooo !

Ca veut dire quoi ? bon en gros fusiller les lois sociales, ça c'est en cours. Augmenter le pouvoir d'achat ! Une pure merveille, acheter plus pour ... pourquoi on sait pas, mais acheter plus, jeter plus, bouffer plus, plus plus plus, rassurez vous, c'est la pure vérité, plus vous vous goinfrez de merdes made in china, plus la croissance va bien, plus vous polluez, mieux elle se porte... changez donc de téléphone portable tous les 6 mois, la croissance adore ça... d'ordinateur tous les ans, un vrai régal ! achetez vous des pompes tous les mois, une merveille !
Peu importe après tout ce qu'il y a derrière, comment finissent nos bijoux technologiques, il faut consommer, nous avons dépassé la société capitaliste, c'est une société de consommation pure, qui tient à un fil.
Moi, je ne suis pas un consommateur, je suis au pire un citoyen, je ne me définis pas par mes actes de consommation, je ne rentre pas dans un putain de panel, je ne suis pas une stat dans un sondage, j'emmerde le PIB.

Sur le sujet de la décroissance, je vous conseille cet article, qui est bien posé à mon sens.

La société de croissance n'est pas soutenable, et le «développement durable» n'est qu'un gadget à ranger sur le rayon des tartes à la crème. Ce n'est pas l'adjectif «durable» ou «soutenable» qui est en cause, mais la notion même de développement. C'est évidemment sur ce point que la notion de décroissance est extrêmement choquante puisqu'elle sous-entend qu'il y aurait un «au-delà du développement», idée presque impensable qui remet en question tout l'imaginaire occidental, fondé sur une croyance aveugle dans le mythe du progrès depuis plus de deux siècles.

La décroissance n'est certainement pas un nouveau dogme idéologique, fourni clés en main à une humanité désorientée par les échecs du socialisme et du capitalisme. Elle est fondée sur une autre représentation du monde. Je pense en effet qu'elle se rattache à ce que l'histoire a retenu sous le nom de «romantisme révolutionnaire», une sensibilité singulière qui relie des penseurs comme Michelet, Fourier, Marx, Engels, Ernst Bloch, Georges Bataille, Walter Benjamin, Henri Lefebvre, l'expressionnisme, le surréalisme et les situationnistes. Il est possible d'en résumer l'essentiel de la manière suivante : le dépassement de la banalisation utilitaire dans l'usage du monde n'est possible qu'à travers une nouvelle culture capable de réintégrer l'imagination poétique au sein des activités et des orientations humaines. Cette élévation est seule en mesure de réveiller un authentique sens commun. Le romantisme s'insurge contre la mécanisation, la réification, la rationalisation abstraite et la quantification des rapports sociaux. Comprise comme un idéalisme objectif, la très jeune idée de décroissance peut revivifier la notion d'utopie dévoyée par les monstruosités du siècle précédent. Mais, en même temps, il ne faut se faire aucune illusion, le chemin sera rude – ce qui ne veut pas dire triste, car la décroissance nous invite à un usage de l'espace et du temps porteur d'une «éthique du partage, de la justice et de la fraternité».
Toute personne qui admet du bout des lèvres que l'environnement est menacé, qui admet que nous avons flingué une bonne partie de la planète durablement, que le pétrole finira plus vite que prévu par se tarir, toute personne qui entrevoit ces faits et qui continue à louer religieusement la croissance est une ordure ou un abruti fini, et dans les deux cas il lui faut un traitement de choc.

Je préconise le goulag.

Commençons donc par les socialistes !
Moins de croissance, c’est aussi moins de recettes fiscales pour le budget du pays. Les Français vont donc payer une deuxième deux fois le paquet fiscal, car la dégradation de nos finances publiques est désormais inévitable.
C'est pas du gros discours bien bourrin de droite ça ?

La croissance, c'est la croissance des profits de quelques uns. C'est un niveau de vie de gros porcs d'occidentaux gavés de merdes qui tient à la destruction systématique de l'environnement. C'est ça la croissance, et son nouveau testament c'est quoi ?
La croyance dans l'idée navrante que la science (les pesticides, les substances cancérigènes, les OGM, le diesel) va résoudre les problèmes que ... euh ... ah ouais qu'elle a causés. La science ne nettoiera pas les cours d'eau, les nappes phréatiques, la science de supprimera sans doute jamais les déchets nucléaires, elle ne fera pas repousser les forêts primaires, revivre les poissons et les multiples exctinctions d'espèces que la croissance a généré.

Il est souvent fait un parrallèle entre une famille et la France pour expliquer que décidément on est en crise, on aplus de sous et patati et patata... mais on ne parle jamais des ressources de cette famille, où habite-t-elle ? dans une éprouvette ? dans l'espace ? hors-sol ? cette famille c'est simple, elle est morte depuis longtemps car les déchets de son activité l'ont étouffé en même temps que sa suffisance.

euh non même pas en rêve

Un soir récent, fin de match victorieux d'une équipe de branleurs qui a scotché des millions d'ahuris devant leur poste de télé, et qui les a poussés à hurler sur ce même poste de télé.

Moi et un pote après une petite ballade pré-nocturne dans les rues de Paris, remontons la rue de Rennes, comme "on" a gagné, les feux rouges, c'est open-bar... en fait non, c'est open-bar toute l'année les feux rouges, je suis à vélo.

Dans les rues, de rares ahuris qui hurlent sur les gens qu'ils croisent, contents qu'ils sont que "on" a gagné, proposition qui se transforme souvent en "ils" ont perdu dans le cas inverse, mais passons, c'est pas le sujet.

A un croisement, un ahuri motorisé, enfermé dans sa cage en métal (on consultera à ce sujet le très bon album de Stupeflip et la chanson "les cages en métal" qui explique la disparition des hérissons des rues de Paris (et accessoirement the rise of the cons [note de moi])) déboule dans une rue adjacente à la rue de Rennes que nous remontions, donc. Son feu à lui est vert, il est heureux comme un Pape, il n'aura pas à repasser ni sa chemise, ni la première, MAIS là, c'est le drame :
Il nous voit à travers son pare brise/moucheron/hérisson volant lui couper le chemin que le feu vert lui avait ouvert tel une voie royale vers le succès pour Loanna. Il nous voit croiser virtuellement (parce qu'éloignés de 30 mètres au moins) sa route, SA route, celle que de fait, les petites LED de la signalisation routière lui avaient quelques secondes avant entièrement dédiée.

On peut lire son énervement à sa sale tronche de connard, et le résultat de cet énervement se manifeste immédiatement par un TÛT ! S'en suit une remontée dans la rue de Renne à notre niveau, un baissage de vitre électrique (toute option la caisse mon pote) et une tentative de moralisation des emmerdeurs de voiturer tranquille :

"gna gna gna faudrait respecter les feux tout ça tout ça, c'est pas bien, bla bla, le jour où vous aurez un accident peut être que vous respecterez la signalisation et mon cul sur la commode"

"oui oui très certainement, on va y penser, allez SALUT"

Non en fait non, même pas en rêve, je ne respecterai jamais cette signalisation débile qui a été faite pour réguler le trafic de ces connards d'automobilistes qui pensent que la ville est à eux, qui pensent qu'un feu vert leur donne des droits, qui pensent que parce qu'ils respectent (quand ils veulent) la signalisation et donc la loi, ils peuvent me flinguer les poumons avec leurs gaz d'échappement pourris, qui se croient obligés de faire des leçons de morale alors qu'il se préparent bien gentiment à laisser à leurs gosses les merdes qu'ils auront passivement contribué à entasser !


Non

Quand ce genre de connard arrêtera-t-il de prendre sa caisse de merde pour faire ses pauvres déplacements minables ? Quand arrêtera-t-on de construire des escalators stupide sous prétexte de permettre aux vieux de se déplacer ? des immeubles modernes avec 12 ascenceurs et pas un escalier accessible ?

Ho bien sûr la fin du pétrole, on pense tous qu'on ne la vivra pas ! Mais alors pourquoi faire des gosses si c'est pour leur léguer le merdier que beaucoup envisagent ? Le grenelle de l'environnement ? qui a dit ça au fond là ? au goulag. La voiture électrique ? au goulag. Les agro-engrais-pesticide-carburants ? au goulag bordel !!! Tiens un autre article sur les champs de pétrole en Arabie.

Il est troublant qu'au nombre des vertus reconnues au partisan fiure justement l'indiscipline. En fait on aurait jamais du délier râge et politique.
L'insurrection qui vient - le comité invisible (merci Jenny)
Pendant ce temps, certains imaginent un code de la rue, une autre façon d'envisager la ville et les déplacements, une façon de se réapproprier ce que les bagnoles nous ont volé. Un dossier complet sur politis à ce sujet.

Des centaines de milliers de cyclistes roulent au quotidien dans les rues des villes françaises. Ils et elles le font dans des conditions dangereuses parce que les véhicules motorisés se sont accaparé la rue, avec le soutien des pouvoirs publics et au mépris des usagers de la voirie les plus vulnérables. Alors oui, pour essayer de devancer la meute motorisée (son bruit, ses odeurs...), il arrive aux cyclistes de passer au rouge, comme le fait n’importe quel piéton ; et alors oui, il leur arrive aussi de prendre un sens interdit, parce qu’il est moins dangereux de
croiser une voiture ou une moto que de se faire doubler par elles. »
Ainsi débute le Manifeste des sans-voie « irresponsables », qui, un peu sur le modèle du Manifeste des 343 salopes, reconnaissent aujourd’hui désobéir au sacro-saint code de la route pour protéger le droit de circuler dans la rue autrement qu’en voiture sans se mettre en danger.

Cet aveu se double d’une forme d’engagement citoyen puisqu’il n’est pas seulement question de défendre son intérêt dans ladite déclaration mais de prendre en compte celui de l’autre, a fortiori plus vulnérable. « Je déclare que je suis l’un-e de ces cyclistes : légitime, mais illégal-e (du moins en France). Je déclare avoir brûlé un feu, avoir pris un sens interdit. Je déclare que, pour ma sécurité, je continuerai à le faire, dans le respect absolu des piétons et sans gêner les autres usagers, tant que n’aura pas été mis en place le code de la rue que nous réclamons. »
D'autres encore essaient de se battre contre des idées reçues à la con, comme la dangerosité du vélo en ville, le port du casque obligatoire... etc. Car quand un danger comme la voiture est identifié, il est plus facile de taper sur les victimes que sur les constructeurs automobiles non ?

Alerte casque : vous pouvez agir !
Le Comité Interministériel Sécurité Routière prévoit de déposer le 16 octobre 2007 une proposition de loi "casque obligatoire". La FUBicy vous invite à interpeller vos élus locaux pour éviter cette mesure qui pénaliserait le développement du vélo urbain sans avoir d’impact significatif au niveau sécurité routière.
Vous faites comme vous voulez, moi je ne respecte pas ce code qui ne sert à rien. Je demande le droit pour toute personne "vulnérable" de pouvoir se déplacer dans sa ville sans risquer de se faire tailler en pièce, le droit pour un piéton de traverser sans regarder, pour n'importe quelle raison que ce soit, le droit pour les vélos et autres rollers de se déplacer où ils veulent, et l'obligation pour les cages en métal de se plier à tous les impératifs de sécurité et d'environnement possibles et imaginables. Ceux qui prennent leur bagnole sont dans deux cas :
- Il n'ont pas le choix
- Ils ont le choix
Dans ces deux cas, ils ont entre leurs mains un engin de mort, rapide par accident, lente par combustion de pétrole et rejet de substances allergènes et cancérigènes, dans tous les cas ils doivent fermer leur gueule.

fascisme : état policier








L'ami CSP parlait il y a peu de fascisme, et semblait penser qu'en rien on ne pouvait qualifier de fascisme les gouvernements de pays comme la France ou les USA.
Moi perso, je pense qu'on se dirige dans nos pays "développés" vers toujours plus de fascisme, sous la forme d'un état policier qui a besoin d'écraser la contestation quand elle prend une forme à son gout trop "voyante".
On voit ici dans cette vidéo l'autre aspect du fascisme, cest à dire les médias aux ordres, alignés sur une ligne de conduite qui vise à préserver ce qui est établi.
Le libéralisme sera obligé de recourir à tout ce qu'il nous promet déjà pour se tenir encore un moment la tête hors de l'eau : la répression de la pauvreté et des tous ceux qui sont en marge, qui ne jouent pas le rôle qu'on attend d'eux, ceux qui refusent les injonctions des assedics, ceux qui rappellent au gouvernement son mépris pour la terre et la vie. Pour porter à bout de bras les fortunés, pour leur assurer une main d'oeuvre toujours plus corvéable, mais dans un même temps pour pousser toujours plus à la consommation schyzophrène, il faut taper. Taper sur le greviste, sur le chômeur et sur le clandestin... et si possible les faire se taper entre eux.

Des RG à une manif anti-pub ?

C'est normal ?

Au fait, qui est fan du Taser ?

Ouais le nain là, l'autre enfoiré.

Tiens je vous cite un commentaire que je trouve éclairé (comme souvent) de miss monolecte sur le message de CSP en question :
Les caractéristiques habituellement retenues pour caractériser le totalitarisme sont : une idéologie imposée à tous, un parti unique contrôlant l'appareil d'État, dirigé idéalement par un chef charismatique, un appareil policier recourant à la terreur, une direction centrale de l'économie, un monopole des moyens de communication de masse et un monopole de la force armée[2].

Est-ce que le silence qui précède une sonate de Mozart est déjà du Mozart?
Est qu'une société perd subitement sa démocratie, où y a-t-il un lent et insidieux glissement qui, comme pour la grenouille dans sa casserole d'eau chauffante, permet une lente et douce habituation?

Autrement dit, les démocraties sont-elles éternelles? Leurs dérives sont-elles identifiables? Existe-t-il des indicateurs de perte progressive de démocratie d'une société? À quel moment est-il légitime de s'inquiéter : quand il est interdit de le faire?

El Che Presente



Ernesto Ché Guévara : à la Higuera

Emission qui date maintenant de 10 ans et pour commémorer l'anniversaire de la mort de Che Guevara, plongée dans le petit bout de terre où il est tombé.

Evénements et projections pour l'occasion, allez voir la page du Cercle Bolivarien de Paris.









En parlant du Che, et comme on parlait de l'Afrique, l'immigration tout ça, la pitoyable pétition de ce connard de Val, enfin tout ça quoi, je me demandais.

Qui Nelson Mandela est-il allé voir en premier à sa sortie de prison ?

Un grand humaniste ?

Un président démocrate d'un de nos beaux pays du Nord ?

Non

Un dictateur ! hé bah ouais, un putain de dictateur barbu ! Castro ouais, le pote du Che entre autres... avouez, c'est troublant non ? Pas tant que ça finalement.

Le rêve africain de Castro

De l’expédition de Guevara au Congo à la victoire des marxistes en Angola, trois heures d’images passionnantes sur l’épopée des Cubains au sud du Sahara. Le film vient de sortir en DVD.


Première séquence : La Havane, juillet 1991. Sur un balcon, deux hommes saluent une foule de plusieurs milliers de personnes scandant des slogans, agitant banderoles et drapeaux. L’un des hommes porte une saharienne claire, l’autre une tunique vert olive. Ils se regardent, complices, sourient, avant de se donner une chaleureuse accolade. Le monsieur en blanc s’appelle Nelson Mandela. Pour son premier voyage à l’étranger depuis sa libération, en février 1989, il a choisi Cuba, où le reçoit Fidel Castro.

Midi rouge


pour Jenny

et pour Médo aussi (rapport à Bertrand bien sûr)

et du coup un peu pour Gwenn, même si il boit pas beacoup de vin

et pis pour Domi que j'aiderai d'ici peu à vider quelques bouteilles

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1244

Un livre qui illustre l'émission d'aujourd'hui, qui rejoint le sujet de Mondovino, de quelques farfelus qui se battent pour préserver ce qui peut encore l'être ... à l'époque où être communiste n'était pas une tare.


La culture de la vigne et le courage des hommes qui la travaillent font œuvre civilisatrice. Le Centenaire de 1907, reconnu Commémoration Nationale en 2007, est l’occasion d’approfondir le travail de mémoire, afin que la révolte des vignerons contribue à faire comprendre les questions nouvelles posées par la mondialisation en cours. C’est le défi relevé par Les Vendanges de la colère, rencontre exceptionnelle avec les hommes et les femmes qui ont fait l’histoire du Midi viticole et forgent son présent et son avenir.

Désolé c'est court, mais voilà, le monde moderne, pas le temps tout ça, vous savez ce que c'est.

Mais si vous avez 5 mintes, allez lire cet article indispensable d'Emcee.

Hop hop hop !