That's so gay

When people say "That's so gay.."

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Un article en forme de réponse parce qu'il me semble que le sujet est intéressant (pour moi) et que d'autre part il fait un peu partie de l'actualité ces dernières semaines. Le message en question montrait vite fait la vidéo d'un groupe de punks sans grande distinction qui exprimait sa haine des sarkozystes à sa manière.
Un commentaire fâché me fait remarquer que c'est une belle connerie que de souhaiter ceci à son ennemi ou du moins à une personne que l'on souhaite insulter.

En fait, se faire enculer est tout à fait sympatique, SAUF

contre son gré.

Il est bien évident que c'est compris ainsi - en ce qui me concerne - sachant que l'on ne peut décemment souhaiter leur mort, c'est illégal il me semble. Je ne pense pas que les filles qui passent sur ce blog me contrediront - sans entrer (oops) dans leur intimité - il n'est pas question de dénigrer cette pratique qu'est la sodomie.

J'avoue que cette expression est loin d'être parfaite, elle est en effet l'héritage de cette société hétéro-normée, j'aurais préféré de loin un slogan du style :

"va chier tête de con"

mais il y aurait également dénigrement d'une pratique que certains adorent... le monde des insultes est assez complexe, j'en suis conscient. Donc non cette vidéo est loin d'être intelligente, elle est même bien débile, mais parfois... parfois...

Je me fritte chaque jour pour qu'on ne sorte pas devant moi de connerie comme "c'est un truc gay", phrase apparemment à la mode pour désigner un truc branchouille, et je conseille cette vidéo qui en cause :

Chris Crocker - that's so gay

Oui, il peut arriver à des anti-sarko d'être à peine plus malins que Bigard, et c'est tout à fait leur droit, reste qu'ils ne sont pas pour l'instant sur une tribune devant des millions de gens à déverser leur connerie, et prions mes biens chers frères pour que ça n'arrive pas... je souhaite fortement que ce genre d'expression reste dans les caves perso, c'est le cadre idéal ;)

Et au fait, dans ton article, il manque la "biphobie", mais à part ça, je le soutiens à 100%, il me semble que deux points noirs existent dans notre société : le manque d'ouverture à l'école, et le complexe médiatico-marketing, qui tous deux propagent cette norme indépassable, sauf à quelques occasion plus ou moins ridicules comme des films débiles.

Dernière chose, au sujet de l'Iran, je ne suis pas certain que cet emballement médiatico-politique soit bien fondé, mais je peux me tromper. Parmi tous les pays qui pratiquent la peine de mort et qui stigmatisent les homosexuels, on semble bien empathique pour le sort des iraniens j'ai l'impression...

DVDthèque :
http://www.qaf.fr/
http://thelwordfrance.free.fr/

Parler de Cuba

Je discutais avec un co-conspirationiste rencontré via le site Reopen Français, et nous parlions de l'Amérique du Sud, de Chavez et de Castro. Il semblait assez clair pour ce collègue que nous ne pouvions discuter vraiment de la politique de Cuba car son dirigeant était au pouvoir depuis des lustres et que ce n'était tout simplement pas "normal". Nous avions là un gros point de désaccord.

Certains esprits vifs auront vite fait de remarquer "nan mais attendez de toute façon deux fous qui ne croient pas que 19 arabes avec des cutters ont détourné 4 avions le 11 septembre, je vois pas ce qu'ils pourraient avoir à dire de censé !" "nan mais".

Mais bon, pour ceux qui ont réussi à lire jusqu'ici, je poursuis pour appuyer mon raisonnement qui consistait à dire "oui on peut parler de Cuba, oui on peut s'intéresser à son socialisme, à ses institutions, à sa santé, ses services publics, oui on peut observer sereinement ce pays". Et à plus forte raison mon sens quand on sait que Castro n'est pas et de loin un de ces dictateurs Africains ou Américains posé sur un trône par l'Europe ou les USA. Il me semble par exemple qu'il ne s'est jamais fait construire de palais, simple exemple, même si on a bien essayé de nous faire gober il y a peu qu'il était immensément riche...

Bref, tout ça pour en venir à l'article qui m'a fait sourire ce matin. Pour replacer le contexte, il est bon de savoir que Cuba fait figure d'exception aux yeux des instances européennes des droits de l'homme depuis assez longtemps, et qu'il dispose d'un "expert" dédié du fait de son affreux régime très méchant. Le chien de garde de l'europe et des USA n'est autre qu'une sympathique française, Christine Chanet (avec Pascal Lamy, les français dans les instances globales, je les aime d'amour, juré).

Dans l'article en question, on peut lire quelques perles qui sont tout de même assez intéressantes.
Le 12 juin 2007, Christine Chanet, la représentante du Haut-commissariat des droits de l'homme pour Cuba, a essuyé un sérieux revers à Genève, lors de la réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations unies. Après avoir présenté son rapport sur la situation des droits de l'homme à Cuba, cette dernière a été l'objet une salve de critiques l'accusant de partialité. Fait sans précédent, pas moins de 26 pays membres sur 47 se sont succédés à la tribune pour désavouer la représentante française et faire l'éloge de l'aide humanitaire fournie par le gouvernement cubain au Tiers-monde (1).
La performance de Chanet a été qualifiée de « farce » par de nombreux membres. Elle a été si peu appréciée que dès le 19 juin 2007, le Conseil a décidé de révoquer définitivement son mandat, malgré les énormes pressions de Washington - dont des appels personnels du président Bush.

Rhoh.... celle là j'avoue que je la trouve délicieuse.
Le 18 juin 2007, le Conseil des Affaires étrangères de l'Union européenne a adopté plusieurs « conclusions sur Cuba » et a proposé un « dialogue politique intégral et ouvert avec les autorités cubaines [.] sur des bases réciproques, d'intérêt mutuel et non discriminatoires ».
Bon, là au moins vous faites le lien avec ma discussion au sujet de Cuba et la nécessité de pouvoir discuter de Cuba sereinement. Il est évident que l'image de Cuba forgée depuis des dizaines d'années dans nos médias est plus que désastreuse. Le même processus - toutes choses égales par ailleurs - est en route au sujet du Venezuela de Chavez. Mais certains ont l'air de penser que les USA et leurs chiens de garde ont fait long feu. Les serpillères comme ces français aux ordres doivent gicler. Bon, c'est pas une révolution hein, reste à s'intéresser de près aux vrais problèmes, reste à rétablir un pays comme Cuba dans ses droits internationaux.

Parce que fondamentalement, pour pouvoir taper sur Cuba de façon légitime, il faut commencer par se regarder dans une glace "if you want to make the world a better place, got to take a look at yourself and make a change"... bah oui, avant de crier au loup communiste des caraibes, intéresons nous à notre complicité européenne dans la pratique étendue de la torture made in USA.
L'Union européenne, souligne le rapport, est responsable de ces actes de barbarie à grande échelle car sans « sa collaboration », la stratégie mise en place par l'administration Bush n'aurait jamais été rendue possible. « Parmi ces partenaires, comme nous l'avons déjà illustré dans le rapport du 12 juin 2006, [se trouvent] plusieurs Etats membres du Conseil de l'Europe ». En plus de leur participation avérée à ces actes d'enlèvement, de disparition et de torture, « beaucoup de gouvernements ont tout fait pour masquer la vraie nature et l'ampleur de leurs activités et persistent dans leur attitude non coopérative (13) ».
Ce genre de choses oui.
« Les gouvernements profitent de la peur suscitée par la menace terroriste pour restreindre arbitrairement les libertés fondamentales. En même temps, ils ignorent des phénomènes bien plus meurtriers dans d'autres régions, ou font preuve d'une passivité déroutante. Pensons seulement à la traite des êtres humains ou au trafic d'armes (comment est-ce possible, par exemple, que des avions chargés d'armes continuent d'atterrir régulièrement au Darfour où se consomme une tragédie humanitaire avec des dizaines de milliers de victimes ?) (18) ».
Juste un exemple ?

Mais non, nous avons BHL, comment pourrions nous avoir besoin de remettre en cause nos belles institutions ? Comment pourrions nous cesser de détourner le regard de nos citoyens en agitant devant leur yeux l'épouvantail de ces affreux dictateurs et de ces horribles terroristes ? Nous avons Nain 1er, qui gère tout, qui résout tout...

Donc voilà, si vous avez envie de vous intéresser à Cuba, faites le. Et préparez vous à aller voir Sicko, ça vaut ce que ça vaut, c'est du Michael Moore, mais... je pense que ça vaut le coup, et Cuba-USA, vous verrez le lien.

Réconcilier les Français

Enfin pas tous, réconcilier CSP avec la chanson française !



C'est vrai que perso, j'étais sur mon vélo à l'heure où des milliers d'ahuris sont allés écouter ce vieux débile baver son amour pour Nain 1er, n'ayant pas de télé, je n'ai pas pu être au courant de ces stupidités, mais le ternet m'a permis de me rattrapper, avouns que c'eût été dommage de rater une telle énormité hein (non je parle pas du bide mou de ce vieux créton décoloré).

Allez, mon ami, ressaisis toi, les caves grouillent de gens bien intentionnés !

Mais sinon les ricains qui envoient l'bois :

UMP nation



UMP, c'est le nom du gigantesque abattoir qui fournit en "viande" les fast food Mickey's dans le film Fast Food Nation.

Des millions de vaches parquées dans des enclos, bouffant de la merde transgénique en attendant d'être découpées... je trouvais l'analogie avec le parti unique de notre cher président (que son nom soit gravé en lettres de feu dans le ciel) assez ... savoureux.
ou à gerber.

Parce que ce film est à gerber, ou à pleurer, au choix, c'est un manifeste pour une société plus "humaine", et ce, en se basant uniquement sur ce simple élément de la vie de quelques personnes : la bouffe. Le fast food en particulier. Dens gens exploités depuis le Mexique, des exploités qui fabriquent de la merde (littérallement, il y a de la merde dans la viande) pour d'autres gens exploités avec leur boulot pourri, vendeur de hamburger, l'emploi de demain, souple, facile... une chaine d'éléments qui fondent ce merveilleux système capitaliste : toujours plus.

Vous faut-il plus pour arrêter d'aller bouffer ces merdes ? pour cesser de vous gaver de viande tous les jours à tous les repas ? voulez-vous ouvrir les yeux sur la totale déshumanisation de votre alimentation ? regardez ce film.

Mais avant, ou après, allez lire les critiques des "grands médias" ...
Ils n'aiment pas, il leur manque quelque chose, je sais pas quoi, on ne peut trop savoir quoi puisque de toute façon les archives de ces journaux sont payantes, bah oui, y'a pas de petit profit hein... mais ils n'aiment pas.
Allez, au hasard, le premier qui vient, de l'Huma :

C'est frustrant car les acteurs (célèbres) sont trop vite escamotés les uns par les autres, pour les besoins de la démonstration.

Ah...

Bon

Donc par exemple il aurait fallu que Bruce Willis fasse exploser un ou deux trucs au C4 pour rendre le film plus dynamique, et Vishnou sait que j'adore Bruce et ses conneries de Die Hard (allez voir le 4), mais bordel cette simple phrase est d'un telle pitoyable nullité que je brûlerais bien l'exemplaire de l'Huma que je n'ai pas.

Alors pour d'autres le problème est ailleurs :

Quelques séquences vomitives nous rappelleront bien la gravité de la situation, mais l'immaturité du propos et cette propension à faire débiter à des stars des monologues grossièrement politisés font vite oublier l'intérêt initial de Fast Food Nation.

Des séquences vomitives... c'est à dire exactement ce qui se passe dans la réalité et que personne d'habitude ne vous montre. Des monologues grossièrement politisés... c'est à dire des américains qui s'interrogent sur les méfaits du Patrioct Act qui permet à leur justice de criminaliser les écologistes au même niveau que des "terroristes".

Ou quand la presse aux ordres vous supplie de fermer les yeux. Ou quand refuser de se comporter comme une vulgaire vache de l'UMP est assimilé à de l'immaturité.
Non le film n'est pas révolutionnaire, il explique calmement ce qu'est l'horreur quotidienne qui nous entoure, qui est la toile très fine de notre vie d'occidental gavé. Il nous fait prendre conscience, sans juger et sans hurler.

Et méditez ceci : dans le film, quand les jeunes terroristes veulent faire prendre conscience aux habitants de la région des méfaits de ce mode de production, quand ils ouvrent les enclos des vaches la nuit, ils sont effarés de les voir rester sur place. Les vaches de l'UMP sont inconscientes de leur sort, incapables de se rebeller, gavées de saloperies, elles ne pensent même pas à sortir de l'enclos.

"on aurait du prendre des aiguillons"

Il faut quoi comme taille d'aiguillon pour un humain ?

Ceci est un modèle, une société que l'on peut décider de choisir ou de rejetter. Pas pour soi, mais pour l'avenir, parce que le gout artificiel d'un hamburger implique une responsabilité, celle du consommateur, la vôtre. Est-ce qu'on parle de cinéma ici, comme tentent de le faire ces pauvres journaux minables qui ont commandé 600 mots à un pigiste ? Ou parle-t-on de société ?
Nous nous sommes alignés sur ce mode de consommation, nous sommes envahis par les fast-food, et nous avons élu un président qui tire ses références du pays qui les a inventés, sur presque tous les plans.

Encore une chose, si vous avez vu "We Feed The World", vous devriez être frappés par la ressemblance entre les enclos de vaches à perte de vue et les serres de la région l'Almeria, parce que ce système d'exploitation, de surproduction, de merde, est transposable en tout domaine.

I accuse you



I accuse you mister Bush of lying the country into war
Ce sont les mots que prononce ce journaliste, Keith Obermann, sur une antenne de télé aux USA, un éditorial télé fondamentalement anti-bush, passionné, et qui rappelle combien le pouvoir de ce président est basé sur le mensonge, à toutes les échelles et sur tous les sujets. La guerre permanente, la protection de l'environnement, les droits de l'Homme... etc.
Une goutte d'eau bien sûr, mais qui montre quand même que ce pays qui a démontré sa capacité à foutre un bordel incroyable à travers le monde, est capable de produire des opinions fortes même si elles sont noyées dans cet univers médiatique verrouillé dont parlait Rosie O'Donnell avant de se faire lourder de son émission.
Oui la question des médias est centrale dans ce que nous appeleons nos démocraties modernes, et oui elle s'apparente bien souvent à une propagande qui sert trop souvent les mêmes interêts de quelques groupes financiers.

Pour ceux qui se demandent "mais nomdediou, de quoi parle-t-il ?"
Je parle de l'affaire de Scooter Libby, affaire qui vous sera résumée sur ce site. Affaire dont parle le journaliste Obermann, et qui montre pour ceux qui en doutaient, que Bush est bien plus qu'une ordure ordinaire, ce qui explique les mouvements citoyens dans ce pays pour appeler à sa destitution.

Bush, comme on le sait, a scandaleusement effacé la sentence de prison de Scooter Libby, ex-chef de cabinet de son vice-président, Dick Cheney. Libby a été trouvé coupable par un jury de ses pairs dans l'affaire du « outing » d'une agente de la CIA à des fins politiques. Richard Hétu explique l'histoire ici. Cette grâce de Bush, bien évidemment motivée par le désir de la Maison-Blanche de ne pas pousser Libby à ouvrir sa trappe, est l'objet d'une polémique, aux États-Unis.




Maintenant essayons de transposer.

Voulez-vous ?

Prenons un exemple de blog énervé. Seb Fontenelle. Journaliste d'investigation (les autres journalistes sont des journalistes de non-investigation, c'est à dire qu'ils regardent passer les dépèches AFP et les retouchent pour faire du boudin d'information (citation Groland).
Imaginons une seconde que cet agité du bocal ait une tribune à TF1, bon ok, France2 ... enfin bref, à la télé. Imaginons un instant un journaliste télé qui dise un truc du style :
"Vous êtes un menteur monsieur Sarkozy, Bolloré travaille effectivement pour l'état, vous êtes un menteur, vous ne deviez pas privatiser EDF. Vous êtes un MENTEUR."
Avouns que, à peu de choses près on peut trouver ça dans le Canard, mais... c'est le Canard, pas France2...

Imaginez vous un présentateur télé dire ceci :
Demain, une loi obscène sur le regroupement familial sera votée, adoptée.

Après-demain, une autre, non moins sinistre - sur la récidive.

Elles passeront comme lettres à la poste, parce que, rappelez-vous: nonobstant la divine surprise du second tour des législatives (comme dit l'excellent Jack entre deux coups de langue à Sarkozy), la droite radicale est partout majoritaire.

(Cependant que la droite molle se retranche rue de Solférino.)

Et tout le monde fermera sa gueule, parce que la presse (qui appartient, pour l'essentiel, à des ami(e)s de Sarkozy), préfère, on vient de vous le dire, suivez un peu, nom de Dieu, nous amuser en brassant du vide.
Non, cherchez pas, non !

Mermet sur France Inter l'ouvre parfois, il laisse ses auditeurs l'ouvrir, mais bon...

Voilà,
tant que nous aurons ces médias de merde, nous continuerons à être gavés de rien, alors que des choses importantes se jouent au nom d'un parti et d'un président tout puissant qui prétend faire ce qu'il veut sous prétexte qu'une minorité de Français aveuglés par ses mensonges ont voté pour lui...

Allez, je vous laisse aller faire les soldes, consommez on vous dit ! Mon pied au cul si vous ratez cette petite paire de chaussures pour moitié prix !

yeepeekaye


... enfin je sais pas l'écrire mais je sais le dire
Et puis pour une fois que Seb' Font' ne dit pas que des conneries !

rhahhh... on les aime pas les américains, mais bon, mc lane... quand même !

Les casse couilles

Bon, je préviens de suite, la chaine s'arrête avec moi (en tout cas au niveau de ma branche).

Voilà, on dit 7 trucs perso à soi, suivant l'injonction du - désormais connu pour être un militaire velu - CSP.

- 7 déjà c'est un nombre mystique qui apparait plusieurs fois sur l'album Dangerous de Michael Jasckson, ça devrait vous en dire un peu à mon sujet que je sache ça...

- J'ai plusieurs vélo mais pas de voiture, ça pue et ça pollue, ça fait du bruit et ça pue. Certains de mes vélos sont là.

- Je fais des sites ouèbe, c'est un morceau de mon pitoyable taf pour le quel toute ma catégorie socio-professionnelle est beaucoup trop payée, ça me fout les nerfs. Le site ci-dessus, bah c'est moi qui l'ai fait...

- Je dessine, en particulier des filles rousses et un rien lesbiennes, ce qui devrait vous donner un autre indice sur un autre de mes gouts musicaux.

- Ma guitare est une des plus belles de la planète, mais je ne joue pas très bien.

- J'ai fait semblant d'être sociopathe pour pas faire mon service. En vrai je suis autant sociopathe que je suis concerné par l'environnement et les "autres", c'est con et contradictoire mais bon. En vrai j'ai failli faire une école d'officier de l'armée de l'air, mais un militaire m'a conseillé d'aller à la fac et de niquer - ce que j'ai fait, bien plus que d'étudier ce qui explique que je sois passé à côté d'une belle carrière de scientifique mondialement reconnu pour ses travaux sur la rugosité des grains de sable issus des grès du tertiaire.

- J'adore l'associaton de 3 couleurs : le rose, le bleu et le mauve, ce qui devrait donner une autre sorte d'indice à ceux qui savent lire entre les bandes de couleur. Mais je m'habille plus volontiers en noir, et sinon en pattes d'eph, je suis resté skotché sur la mode de la décennie de ma naissance.

Si quelqu'un n'est pas encore dans cette boucle à la con, faites vous plaisir, je m'en cogne.

- Bonus : au premier abord, je passe pour un chieur, voire un connard, ça s'améliore parfois au second abord... pas toujours.

11 juillet 2007: William RODRIGUEZ à PARIS

William Rodriguez à Paris, en conférence.

C'est pas le genre d'info qui va faire la une des médias, c'est un peu de réchauffé le 11 septembre non ? Et puis c'est quoi ? encore un conspirationiste ? Non, simplement un témoin, encore un ? Non, un témoin qui a un courage dingue, celui de continuer à poser des questions.

Le 11 juillet 2007 William Rodriguez viendra à Paris, invité par ReOpen911 (20h 24 rue de la Banque place de la Bourse).

William Rodriguez a frôlé la mort quand les tours se sont effondrées sur lui, mais il a survécu et transmet depuis son témoignage.

Déclaré héros pour avoir sauvé de nombreuses vies à Ground Zero, il était le gardien en service le matin au World Trade Centre, le matin du 11 septembre. Il entendit et ressentit des explosions secouer le sous-sol de la Tour Nord quelques secondes avant que l’avion de ligne percute les étages supérieurs.

Il affirme qu’il a ressenti des explosions venant d’en dessous de l’endroit où il se trouvait : dans le sous-sol où il travaillait. Il explique que les murs se sont fissurés autour de lui et qu’il a d’ailleurs secouru un homme du nom de Felipe David, gravement brûlé par ces explosions.

Tous ces événements sont arrivés quelques secondes avant et durant l’impact de l’avion. Et à travers son témoignage, il pose une question que tout le monde devrait se poser ? Comment un avion de ligne, s’écrasant 90 étages (soit plus de 300 m) au-dessus, peut-il brûler profondément les bras et le visage d’un homme se trouvant dans le sous-sol quelques secondes seulement après l’impact ?

Son récit de témoin oculaire, confirmé par au moins 14 personnes sur les lieux avec lui, n’est pas de la spéculation ou de la conjecture. Ce ne sont pas des faits rapportés par un journaliste qui aurait "entendu que", c’est du vécu, à la première personne. C’est une histoire qui peut être confirmée, une histoire qui peut être vérifiée avec des archives d’hôpital et des témoignages de beaucoup d’autres personnes.

C’est une histoire à propos de 14 personnes qui ont ressenti et entendu la même explosion et ont même vu Rodriguez, quelques instants après l’impact de l’avion, emmener David en sécurité, après qu’il ait été brûlé, si gravement de l’explosion du sous-sol que de la chair pendait de son visage et de ses deux bras.

Pourquoi donc NBC ou aucun autre média dominant n’a-t-il pas couvert cette histoire ? Ils ne l’ont pas fait parce qu’elle réduit la version gouvernementale des attentats du 11 septembre à néant.

Depuis le 11 septembre 2001, Rodriguez s’en est tenu à ses déclarations, sans jamais s’écarter de ce qu’il a dit depuis le premier jour. Laissé sans domicile par moments, averti de se tenir tranquille et harcelé subtilement, il a néanmoins continué à essayer de faire valoir son témoignage à la face d’un pays qui ne veut pas l’écouter.