On prendra moins l'avion

On veut (euh ... qui "on" ?) sauver Airbus, on veut sauver les emplois, on veut, pour certains se persuader que l'on combat le capitalisme en sauvant les emplois d'Airbus.



Bien sûr, on peut reprocher à ces cons d'écolos de vouloir nous faire revenir à l'âge de la bougie, et dire que le progrès scientifique résoudra tous nos problèmes (problèmes engendrés par ce même progrès, puisque c'en est un de pouvoir bouffer des tomates en hiver par exemple). Mais le constat est là pour celui qui veut bien ouvrir les yeux, nous ne pourrons pas léguer le mode de vie, qui nous semble si cher, à nos enfants, ils ne pourront pas faire le tour du monde plusieurs fois par an sur des compagnies low-cost. Mais le plus important c'est de voir que, comme le dit Yves Cochet et comme le dit également Hulot, les riches ne le pourront pas plus que les pauvres, et que vouloir s'orienter vers de l'agriculture raisonnée, de la décroissance économique et autres "restrictions" ne veut pas dire que l'on va faire le jeu des riches ou des puissants. C'est à mon avis le contraire.

L'exmple d'Airbus est frappant. Bien sûr, à très court terme, on peut penser que c'est un désastre social, mais avez vous entendu et lu les témoignages des ouvriers qui meurent des cancers professionnels ? Et pensez vous que nous ayions besoin de ces énormes avions bouffeurs de pétrole et destructeurs d'atmosphère ??? un aéroport en plus pourquoi pas ? L'objet n'est pas tant de se battre entre écolos et syndicalistes, entre écologie et lutte sociale, mais de replacer notre économie et notre vie dans son cadre, son environnement, cette planète qui elle, finira par dire STOP.