Cultive ton jardin


Manuel de production de semences
et
Collection planétaire de variétés potagères

“ Semences de Kokopelli ”, septième édition,
dans sa septième édition, est un ouvrage
en grand format, avec 648 pages couleur,
927 photos et une couverture cartonnée.

L’auteur est Dominique Guillet.
L’introduction est de Jean-Pierre Berlan,
directeur de recherches INRA.

Cet ouvrage présente tout d’abord 70 pages d'articles sur la biodiversité, l'humus, la désertification, la confiscation du vivant, la folie des chimères génétiques.

C'est un manuel de production de semences pour le jardin familial avec des informations très détaillées permettant à tous les jardiniers, et maraîchers, de produire leurs propres semences en toute pureté variétale. "Semences de Kokopelli" présente aussi une analyse précise des processus d'érosion génétique, pour chaque espèce alimentaire, ainsi que des informations récentes quant à la présence de plantes transgéniques alimentaires dans diverses parties du monde. Cet ouvrage présente une collection planétaire de 2700 variétés et espèces principalement alimentaires.

“Semences de Kokopelli” présente, tout d’abord, pour chaque plante potagère, condimentaire ou à grain, différentes rubriques générales: classification botanique, histoire, nutrition, conseils de jardinage. Il présente, ensuite, deux rubriques liées à la reproduction des plantes “pollinisation” et “production de semences” qui caractérisent, dans le détail, les types de pollinisation, les distances d’isolement ainsi que les techniques de production de semences, les conseils relatifs au nettoyage, tamisage, séchage et conservation des semences. Pour les jardiniers souhaitant créer leurs propres variétés, une rubrique “création variétale” est présentée pour certaines espèces.

Vous y trouverez, de plus, un répertoire de 2700 variétés ou espèces: plus de 600 variétés de tomates, près de 400 variétés de piments doux et forts, plus de 50 variétés d’aubergines, 250 variétés de courges, 80 variétés de melons, 130 variétés de laitues et beaucoup d’autres plantes potagères. Chaque variété est décrite avec les caractéristiques qui lui sont propres ainsi qu’avec de nombreuses informations quant à son origine historique.

On peut assimiler ça à de la pub sauf que c'est gratos là...

9 comments:

Cécile said...

Tu veux dire que les graines qu'on achète pour nos fleurs à planter dans le jardin seraient OGM ?????????

coco_des_bois said...

Potentiellement, mais pas seulement.

Il faut surtout voir que les semenciers sont peu nombreux et que très peu de gens décident des variétés de plantes et fleurs que nous avons le droit de faire pousser.
Au travers des hybrides, ils ont déjà la main mise quasi totale sur les pays développés comme la France.

OGM ou pas, c'est la biodiversité qui est confisquée et c'est un scandale absolu, mais qui ne fait pas de bruit (à part pour parler des OGM).

Cécile said...

ouin, sniff, ras le bol… merci pour ton com chez moi, je pensais que tu ne viendrais plus ! Bonnes fêtes (sans OGM) ;o))

coco_des_bois said...

T'inquiète !
Même si je pose pas de commentaire, je passe souvent :)

Tronk said...

P'tain j'arrive pas à regarder les blogues des poteaux en ce moment, mairde. Quant à réfléchir, même pas la peine d'y penser. Suis shootée le soir au taf et aux somnif (pas bio, rhaaa non, du tout). Et quant à bouffer bio, à part le vin (parce que faut pas déconner), j'ai pas le temps d'aller ailleurs que chez mon épicier adoré.
Bon, là j'écoute Sam Cooke et c'est mieux que bio, c'est beau.

coco_des_bois said...

Mais il faut surtout voir que "manger bio" ne devrait pas être une contrainte, mais la norme.

On ne devrait pas avoir comme objectif dans un pays, de produire plus pour vendre plus, mais de nourrir les gens sans les empoisonner !
Le profit est la base de la société, et c'est lui qui détruit les sols gavés de produits chimiques...

Au delà de l'action personnelle, ce livre et les initiatives autour de la réappropriation du vivant sont essentiels pour comprendre comment on nous empoisonne et comment on a privatisé et détruit la biodiversité.

Mais comme tout le monde en France a un épicier un supermarché ou autre à proximité, tout le monde s'en fout. Et ne comptez pas sur les médias pour analyser ce genre de sujet !

Mononoké said...

J'ai entendu parler de cette association sur Fce3 Bourgogne, un petit sujet intéressant et révoltant aussi sur leurs démêlés avec la justice, il y a deux ans, à peu près.
Ils ont eu le bonheur de se récolter une plainte d'un semencier pour concurrence déloyale.
L'histoire commence ici et vous terminerez peut-être .
Et sur le site de Kokopelli sous le ying&yang il y a un résumé de la dernière audience.

Merci Coco des bois, tu m'as donnée une idée de billet vert .

coco_des_bois said...

De rien, c'est encore un sujet qui ne fait jamais la une ça, alors que les gens ne savent pas ce qu'ils bouffent, alors que des industriels se font passer pour des agriculteurs (je dirais pas paysans)... et que l'on condamne les faibles.
C'est toujours le même rapport de force, la loi pour appuyer les groupes financiers et laisser le "marché" faire ce qu'il veut !

Punir les pauvres

Anonymous said...

Des paysans, j'en connais, ils ont dû mettre la clef sous la porte.
En même temps, le monde tourne de la même manière depuis toujours.
Je me demande si ça ne tient pas à la nature de l'Homme et rares sont les sages de nos jours.