Avec un peu de retard, je soumets à l'attention des lecteurs qui passent par ici une vision des "incidents" qui ont opposé Chavez, Zapatero et le Roi d’Espagne. CSP en a déjà parlé dans son style et sur une approche dirons nous "épidermique".
Ceci dit, si on se contente des bruits de fond, ou pire, si on se contente de son "journal de référence" que la planète nous envie, le Monde, on peut penser que finalement ce Chavez est peut être un peu taré et en tout cas il ne sait pas se comporter, ce qui me fait penser à tous ces gens qui pensent que c'est un dictateur parce que ... ben ils savent pas pourquoi ils pensent ça, mais bon, avec tout ce qu'on entend à la télé ma brave dame...
Alors c'est très intéressant, parce que comme d'hab quand on lit le Monde, on apprend plein de choses (surtout quand y'a du Chavez dedans, c'est un peu leur mascotte). Non en fait on apprend rien, rien d'autre que ce qui tombe sur les télescripteurs, le journalisme c'est un boulot trop fatiguant pour s'intéresser aux faits... Aznar est un "conservateur" et Chavez "ironique" ... mouais, super !
Et donc, si vous voulez avoir une idée un peu plus précise, allez voir sur le grand soir.
Il faut bien voir qu'on assiste ici à bien plus qu'une engueulade entre gamins qui ne sauraient pas se tenir en société... c'est une confrontation forte entre deux systèmes. Et nos médias (qui mentent) n'ont pas l'intention de rentrer dans les détails, parce que ... ben c'est nos médias quoi, notre organe officiel de liberté de la presse qui ment pour des interêts financiers.
A la sortie du sommet ibéro-américain, les présidents Correa (Equateur), Morales (Bolivie), Ortega (Nicaragua), Chavez (Venezuela) et le vice-président cubain Carlos Lage se sont rendus à une concentration de 50.000 personnes en soutien à leur vision politique et sociale commune (et non pas 3000 personnes comme certains media l’ont laissé entendre). Le lieu de la concentration était hautement symbolique : le Stade National du Chili, ce même stade où les "facteurs externes sans importances" de Zapatero avaient fait taire dans le sang l’espérance démocratique du Peuple chilien.
En revanche, personne ne s’est réunit pour manifester un quelconque soutien à sa majesté don Juan Carlos de Bourbon.
4 comments:
merci pour ça coco ! Encore une fois lmm (le monde ment)
Je supporte Chavez, vous le savez bien mais je me sens un petit peu embêtée...
Bon d'abord un petit correctif pour les enthousiastes partisants : le roi est particulièrement agressif, il tutoies et dis à Chavez : 'Pourquoi ne te tais tu pas'. Pas 'Ta gueule', ou 'La ferme'. C'est le ton qui fait l'insulte. Quand à Zapatero, on s'entend : il est ridicule. Parler de respect dans le débat d'idéee après avoir condamné peu ou proue les initiatives locales, c'est à se pisser dessus.
Ce que je trouve dommange, c'est qu'avec une telle réponse (40mn) ettayée d'anecdotes et de faits historiques il aurait pu simplement conclure sur un : 'je vous laisse qualifier le comportement de Mr Aznar'. Eviter l'insulte n'aurait pas donné prise à Zapatero et les choses seraient allées d'elles même, avec classe pourrait-on dire.
Oui mais alors aurait-on relaté l'évènement ? On a déjà su si bien occulté une partie des faits... (JA VEUX UNE VIDEO COMPLETE)
En tout cas je suis partagée : je suis contente qu'il ait les guts de remettre les choses à leur place à chaque occasion, et en même temps j'aimerais qu'il soit irréprochable réthoriquement, genre politiquement correct, mais je sais pas si ca se peut... Parce que dans le fond tous ces petits représentants de l'ordre établi, ils ont quand même un peu besoin de se faire botter le cul, et avec des jolies phrases et des courbettes beh ça le fait pas.
Oui ...
Mais non.
Irréprochable rhétoriquement, à quoi ça sert ? Tu le dis toi même, à rien.
Et puis sincèrement, même sans comprendre l'espagnol, je suis désolé il lui dit clairement "ta gueule", quels que soient le mots employés. Mais bon, le but ici était justement de parler des vrais propos de Chavez, et de montrer également qu'il y a des lignes qui commencent à être vraiment clairement établies, et le contraste est frappant entre une présidente qui veut boucler les débats et Ortega qui lui offre son temps de parole...
Le problème, en Fance en tout cas, c'est pas tellement d'être pro ou anti Chavez, mais bel et bien d'avoir accès à une information de qualité. Mais dans nos médias et dans la tête des gens, il n'y a presque plus de doute, c'est un dictateur !
De toute façon toute la scène est ubuesque : un roi qui insulte, un représentant du gouvernement qui lui cire les pompes, un micro allumé et un micro éteint... Parce que la personne dont les nerfs ont laché, ce n'est pas Chavez.
Ce qui frappe avant tout, c'est que la réaction du roi résume toute l'attitude conservatrice anti-Chavez. L'exaspération du nanti remis en question. Ce que représente Chavez leur fout tellement les boules... Juan Carlos lui ordonne de la fermer et tous nos médias le font taire. Mon grand père me disait qu'on avait oublié de couper quelques têtes...
Quand à Michèle Bachelet, ca fait depuis début septembre que je la surveille et je ferai bien un post un de ces jours.
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